Au terme d’une conférence de presse qui s’est tenue le 23 janvier 2023, à Douala, ayant abouti à la déclaration conjointe du Redhac (Réseau Des Défenseurs des Droits Humains en Afrique Centrale ) et Un Monde Avenir, et d’autres organisations non-gouvernementales, depuis le sud-ouest Cameroun.
Ils ont clairement donné leurs positions à la suite de la disparition ignoble et cruelle du célèbre animateur Martinez Zogo de la chaine de radio Amplitude FM basée à Yaoundé. « Jusqu’à quand devons-nous continuer à accepter ces assassinats ? Jusqu’à quand devons-nous continuer à refuser de nous indigner, même si cela nous coûte des récriminations de toutes sortes ? », s’est interrogé Philippe Nanga, Coordinateur de l’Ong « Un Monde Avenir ».
Pour ces organisations, il est plus que urgent d’inviter chaque acteur de la société civile et les professionnels des médias, à poursuivre le noble combat que le défunt menait contre les prévaricateurs de la fortune publique.
Autant prendre chacun à son niveau, ses responsabilités face à cette dérive que ces organisations qualifient de « dictatoriale ». Qui à la lumière de ce crime barbare, rappelle à la mémoire collective que désormais, personne n’est en sécurité au Cameroun. « À la communauté internationale, que cela soit dit et entendu une fois pour toutes: la société civile et les journalistes sont devenus la cible du gouvernement dictatorial du Cameroun », a déclaré Maximilienne Ngo Mbe, le Directeur exécutif du Redhac.
Ces organisations de la société civile demandent sans délais à l’Organisation des Nations Unies (Onu), l’Union Africaine (Ua) et les représentations diplomatiques accréditées au Cameroun de « sommer le gouvernement à libérer tous les journalistes, les militants, politiques, les prisonniers d’opinion anglophones.
Les leaders syndicaux des journalistes et les dirigeants de ces organisations non gouvernementales se sont rendus au terme de leur conférence de presse dans les services du gouverneur de la Région du Littoral. Ce pour remettre leur déclaration conjointe aux plus hautes autorités de la Région et de Douala. Une affaire à suivre.
Dim Dim