(Ripostes,Jean Marie Dim Dim). Un séminaire y afférent s’est tenu du 2 au 3 juillet 2024, au cercle municipal de Douala Bonanjo. Il a été présidé par Armand Metha, secrétaire général de la CUD et représentant du maire de la Ville de Douala.
Pour atteindre leurs performances, les institutions doivent respecter un certain nombre de normes et standards.
L’Agence des normes et de la qualité (Anor) étant l’institution statutaire en charge de ces questions, « il nous a semblé judicieux de nous rapprocher de cette institution pour capaciter nos collaborateurs. La norme figure dans beaucoup de domaines. Dans le cas qui nous concerne, nous nous sommes attardés sur la lutte contre la corruption. Vous savez qu’au sein des administrations, partout où les hommes interagissent, il n’est jamais exclu de faire face à fléau », explique le Secrétaire général de la Communauté urbaine de Douala (Cud).
Les Experts de l’Anor présents ont apporté au personnel de la Cud, des rudiments nécessaires qui permettront de réduire au maximum cette gangrène dans l’administration. Au risque de porter un coup à l’image de la Cud, notamment auprès des
partenaires, des institutions bancaires, des usagers-client etc… Conscient de cette dérive, le Maire de la ville, Dr Roger Mbassa Ndine, a bien voulu autoriser l’organisation de ce seminaire avec l’Anor, « pour qu’ensembles nous puissions trouver les solutions de nature à faire de la Cud, une administration recommandable, et compétitive dans le sens de la qualité de service qu’elle rend aux usagers, pour toujours mériter la confiance de ses partenaires », a conclu le Secrétaire général de la Cud.
Ce séminaire d’appropriation et de formation du personnel de la Cud, qui tenu les 2 et 3 juillet 2024 portait sur « les normes de qualité de rendu dans les administrations publiques » et « le management anti-corruption au sein des administrations publiques », dont les objectifs visent à : comprendre l’importance d’améliorer la qualité de service dans l’entreprise, établir le lien entre la mauvaise qualité de service et la mauvaise perception des usagers du service public, comprendre le rôle d’un dispositif d’accueil et des autres critères de qualité dans l’amélioration de la relation avec l’usager-client, construire et suivre la mise en œuvre d’un plan d’amélioration de la qualité de service etc….
La norme a été mise en place, parceque malgré les efforts fournis par le gouvernement à travers ses membres, des manquements ont été observés. Ainsi, pour palier à cela, un programme a été initié à travers l’Anor, pour élaborer « la norme Camerounaise 1756 V 2017 » qui est rendue d’application obligatoire depuis 2017. « Nous allons nous attarder sur la norme de la qualité de service « NC 1756″ qui est une norme dédiée à l’accueil vis à vis des usagers », explique Sylvie Poumiba, Expert à l’Anor.
Il revient donc à toutes les administrations publiques de mettre cette norme en place pour améliorer la qualité de service rendue aux usagers. « Tout au long de ce séminaire, il s’agira d’échanger avec les participants, leur expliquer les spécificités de cette norme. Nous allons dérouler les critères, et à l’issue de cette formation, ils auront des rudiments pour pourvoir améliorer l’existant, parce que nous ferons une auto-évaluation de la manière dont la Cud s’occupe des usagers, et en fin mettre sur pieds un plan d’amélioration de la qualité de service au niveau de la Cud », a-t-elle conclue.
Soulignons, que ce séminaire se tient quelques jours après le décès de Charles Booto à Ngon, Directeur général de l’Anor. À l’occasion, le Secrétaire général de la Cud a invité l’assistance à observer une minute de silence, en la mémoire de cet illustre administrateur qui a été pour beaucoup dans les réformes des normes au Cameroun.