14 mai 2024

Partenariat public-privé: Sci Hoka Immo offre un  R+13 et un siège régional à la Capef à Douala

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Une double cérémonie d’inauguration officielle du nouveau siège de la Délégation régionale de la Capef pour le Littoral et de la pose la première pierre de cet édifice s’est déroulée, le 22 février 2023 sous la présidence de Gabriel Mbairobe, le Ministre de l’agriculture et le développement rural (Minader), qui représentait également ses collègues de l’élevage, des pêches et des industries animales, et des forêts et de la faune.

Des réalisations entièrement financées par cette filiale du groupe Hoballah, le premier bâtiment sert déjà de siège à la Chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêt du Cameroun (Capef) pour le Littoral. En revanche, le second bâtiment de R+13, dont Gabriel Mbairobe,  Ministre de l’agriculture et du développement rural (Minader) a présidé  la pose de la première pierre sera à usage lucratif. Dans le cadre de l’exécution du contrat de bail emphytéotique de 50 ans, conclu en 2020, entre la Capef et la Sci Hoka Immi, afin de poursuivre l’amélioration de l’image de la Capef, et poursuivre l’exécution du contrat entre les deux entités. À l’issue de ce partenariat, il est attendu la visibilité de la Capef dans la Région du Littoral et au-dela, la densification du partenariat Capef/Sci Hoka Immo.

Pour rappel, le groupe Hoballah est présent au Cameroun dans dix régions à travers 14 filiales et emploi 4000 ouvriers Camerounais. « Nous avons toujours privilégié l’industrie au détriment du commerce. Car, l’industrie nécessite de la valeur ajoutée, créatrice d’emplois. Et notre préoccupation a toujours été de lutter contre la précarité afin de sortir le Cameroun du sous-développement », a indiqué Ibrahim Hoballah, Président du Conseil d’administration de ma Sci Hoka Immo, une entreprise Btp, qui entend apporter sa contribution dans l’atteinte de l’émergence du Cameroun. 

Désormais doté d’un cadre de travail adéquat, la Capel Littoral se positionne au centre de ce processus: « Il nous a paru important de redynamiser notre plan de relance qui prévoit entre autres axes, la réhabilitation des infrastructures et l’amélioration du cadre de travail pour nos agents. La Capef doit être un outil majeur entre les mains des producteurs ruraux pour le développement de leurs activités agropastorales. Nos personnels n’auront plus la moindre excuse pour atteindre les objectifs qui leur sont assigné », a indiqué le Martin Paul Mindjos, le Président de la Capef.

Chambre consulaire, la Capef a pour missions, excepté l’assistance technique, l’organisation des campagnes promotionnelles visant à accroître les ventes de la production agricole, animale, halieutique, forestière et faunique à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Elle organise, en liaison avec les structures concernées, les comices, salons, foires, expositions et autres actions promotionnelles relevant des secteurs de sa compétence. Elle participe au développement de la recherche scientifique ainsi qu’à la vulgarisation des techniques agricoles, animales, halieutiques, sylvicoles et fauniques, dans le cadre des conventions de partenariat établies avec les administrations publiques et les organismes privés nationaux et internationaux.

Dans la stratégie le gouvernement camerounais a retenu dans sa stratégie nationale de développement 2020/2030 l’agriculture comme pilier important de la transformation structurelle de notre économie afin de conduire notre pays sûrement et objectivement vers l’horizon de l’émergence en 2035. Dans son ensemble la chambre d’agriculture, des pêches, de l’élevage et des forêts est chargée de représenter et de défendre les intérêts des producteurs. Parmi ses organes, figure l’assemblée plénière constituée de 200 élus pour un mandat de 5 ans renouvelable. Gabriel Mbairobe, en personne et aux noms de ses collègues de l’élevage des pêches et des industries animales, des forêts et de la faune, a apprécié à sa juste valeur le partenariat entre la Capef et l’entreprise /Sci Hoka Immo

Paraphrasant le Président de la République, S.E Paul Biya, lors de son discours prononcé à l’occasion du Comice agropastoral d’Ebolowa, (depuis une vingtaine d’années, je ne cesse de le répéter, que l’agriculture au sens le plus large, c’est à dire, compléter avec l’élevage et la pêche, est la véritable richesse de notre pays. Et que les recettes minières et pétrolières, aussi utiles qu’elles soient, ne peuvent pas être la seule base de notre développement), « le gouvernement a retenu dans sa stratégie nationale de développement 2020/2030, l’agriculture, comme pilier important de la transformation structurelle de notre économie, afin de conduire notre pays, sûrement, objectivement et sereinement à l’émergence à l’horizon 2035. Le Mlnader s’emploie à cela, à travers son bras séculier, la Capef », a fait observer le membre du Gouvernement.

Sur le nouveau bâtiment de la Capef dans le Littoral et le R+13, Gabriel Mbairobe indique que la Capef a atteint un stade important de sa légalité et de sa légitimité. Mais ces deux édifices lui permettront également d’exercer dans de bonnes conditions de travail et avoir des recettes supplémentaires. « La Capef doit devenir un moteur national de l’import-substitution », a ajouté le Ministre de l’agriculture et du développement rural.

Les perspectives du groupe Hoballah 

Face aux défis qu’imposent les conjonctures locales, sous-régionales, régionales et mondiales, il est urgent que le Cameroun mette les bouchées doubles, car les petites exploitations d’aujourd’hui ou familiales ne peuvent pas à elles seules relever le défi de l’autosuffisance alimentaire. Il faut donc créer de véritables entités agroalimentaires et entrer dans l’agro-industrie. Le pays doit développer les grandes filières agricoles : riz, maïs, soja, la banane plantain, le manioc, l’huile de palme, le cacao etc…Pour y parvenir, Ibrahim Hoballah propose une synergie d’actions entre le gouvernement et le secteur privé.

Le Cameroun dispose d’un potentiel pouvant faire de lui le « grenier de l’Afrique » ou du moins de l’Afrique centrale. Or, ce pays est encore dépendant de l’approvisionnement de l’étranger, ce qui est en inadéquation avec ses richesses. 

Fort heureusement, le partenariat public-privé est à coup sûr, une des solutions pour relever tous ces défis et pour mener le pays vers l’émergence. Le partenariat démarré il y’a 3 ans avec la Capef et Sci Hoka Immo se positionne ainsi dans une dynamique de dynamisation des secteurs de l’agriculture, l’élevage, ou les forêts.

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