(Georges SEMEY). La nouvelle succursale devra assurer la construction ou la réhabilitation de 12 propriétés vétustes ou libre de toute construction, dans les villes de Douala et Yaoundé. Prendre connaissance desdites propriétés, pour lesquelles l’institution portuaire envisage signer un partenariat public-privé, pour leur valorisation.
Créée le 30 mai 2023 au terme de la 110ème session du conseil d’administration du Port autonome de Douala (Pad), la Régie du patrimoine immobilier atteint progressivement sa vitesse de croisière. Avec pour mission principale, la gestion rentable du portefeuille immobilier du Port autonome de Douala, il se dessine depuis ce 4 décembre 2024, ses premières interventions.
En effet, Cyrus Ngo’o, le Directeur général du Pad a procédé au lancement d’un avis d’appel public international à manifestation d’intérêt (Apimi), au profit des investisseurs privés, pour la réalisation de certains projets d’aménagement d’infrastructures immobilières relevant de ses actifs. En qualité de maître d’ouvrage, le Pad sollicite une présélection d’opérateurs privés pour cette consultation restreinte, « au regard de l’urgence, de l’importance des investissements à consentir et de la complexité des projets concernés, la démarche du financement alternatif au moyen du recours aux opérateurs privés qui se positionnent comme investisseurs dans le cadre des partenariats publics-privés, est l’option privilégiée », justifie le Directeur général.
Au total, 12 propriétés du Port autonome de Douala, à mettre en valeur, sont concernées par l’Apimi de ce 4 décembre 2024: un terrain libre de 1300 m2 à Tsinga-Yaoundé, deux immeubles R+4, à Bepanda Omnisports Douala, d’une superficie de 4599 m2, un terrain libre de toute construction à Bonanjo (1938 m2), un terrain libre de toute construction dans le domaine portuaire, étendu sur une superficie de 2400 m2, contigue au guichet unique des opérations du commerce extérieur (2251 m2), et deux (2) villas vétustes construites sur l’avenue de Gaulle à Douala, des villas jumelées et vétustes (949 m2 et 1226 m2), à la Rue Centre pilote à Yaoundé.
Dans cet inventaire, figurent également un immeuble pilote vétuste d’une étendue de 1313 m2 bâti à la rue Doumergue, un immeuble R+1 vétuste d’une superficie de 483 m2 toujours à la rue Doumergue, une villa avec dépendance vétuste (1636 m2) située à la Rue de Saville et des villas des pilotes vétustes d’une étendue de 32556 m2, construite à la Crique du Dr Tokoto à Douala.
Les premiers projets à réaliser par la Rpi du Port autonome de Douala ont également été définis. Notamment, la construction d’un immeuble de type 2SS + R+ 9 à usage de bureaux à Tsinga-Yaoundé, la réhabilitation de deux immeubles à usage de bureaux à Bepanda-Douala, la construction d’un immeuble R+5, à usage de commerce, de parkings et de bureaux à Bonanjo (Centre des affaires maritimes), d’un immeuble R+6, à usage de commerce, de parkings et de bureaux à Bonanjo-Douala (parcelle du domaine portuaire contigue au guichet unique des opérations du commerce extérieur), et la construction d’un immeuble à grande hauteur et de haut standing, sur l’avenue de Gaulle à Yaoundé.
« Les projets visés feront l’objet de conventions d’implémentation spécifiques, en conformité avec la réglementation en vigueur au Port autonome de Douala », précise Cyrus Ngo’o. La Rpi entame par conséquent un tournant décisif de sa mise en activités, 18 mois après sa création. Elle devra ainsi valoriser, réhabiliter, et moderniser ces propriétés immobilières du Port autonome de Douala, en déliquescence ou abandonnées.
