Plusieurs carrefours très fréquentés de la ville de Douala accueillent désormais ces agents de la mobilité urbaine, formés et mobilisés par la Communauté urbaine de Douala, à la grande satisfaction des citoyens, de plus en plus exaspérés par les gigantesques foyers de désordre urbain, caracteristiques de la capitale économique du Cameroun.
Plusieurs fois interpellés par elles, à travers les réseaux sociaux et les différents contacts des organes de presse qui se sont penchés sur l’idée ingénieuse du Dr Roger Mbassa Ndine, Maire de Douala, de mettre sur pied les Ambassadeurs de la Circulation de la Circulation et de Sécurité Routière (ACSER), dont le bien fondé n’est plus à démontrer. À cet effet, après le lancement de la troisième vague du projet « ACSER », il n’a pas fallu un mois pour que leurs actions citoyennes dans les carrefour et rond-point à dense circulation et mobilité, soient perceptibles.
Ce, après un article que votre site d’enquêtes et d’informations générales a commis, où nous indiquions que « les populations de Douala réclament le retour des ACSER ». Loin de toute prétention, nous avons mis au grand jour, les préoccupations des habitants de la ville de Douala, qui rencontrent des difficultés à vaquer à leurs occupations du fait des embouteillages, du désordre urbains ou de l’incivisme etc…
Fort heureusement, sous la houlette d’Arlette Alemoka, Directeur adjoint de la police municipale de la Communauté Urbaine de Douala (CUD), les « ACSER » travaillent d’arrache-pied, aux côté de la Police municipale, de la Police nationale, afin de donner un visage reluisant à la ville de Douala. Ce, en luttant contre ces fléaux qui ont une incidence négative sur l’attractivité économique de la ville.
Cheville ouvrière dans l’implémentation de la vision du Maire de Douala, sur la mobilité urbaine et la lutte contre le désordre urbaine, elle a été interpellée sur ses engagements professionnels: « mon devoir est d’encadrer ces jeunes, afin que la vision du Maire de la ville soit perceptible sur le terrain », a-t-elle ajouté.
Pour se faire, une enquête de terrain a été menée, à l’effet, de recueillir les avis des populations de Bonaberi et Pk14. Au lieu dit « Bocom Bonaberi », le travail titanesque effectué par les ACSER produit des effets positifs: la bonne gestion des embouteillages, la régulation des circulations, et la traversée des piétons, ont été saluées par les riverains: « le travail que ces enfants ont fait à Bonaberi est formidable. Ils ont géré la circulation plus que la Police nationale. Il faut féliciter et remercier le Maire de la Ville pour ce projet », s’est exprimé Jacques Ngueleu, habitant de Bonaberi.
En revanche à PK 14, les commerçants du marché ne cessent de manifester leur joie, et l’expriment à travers leur collaboration envers les agents de la Police municipale et les Ambassadeurs du projets ACSER. « Depuis que les Ambassadeurs sont à PK 14, nous vendons bien, parcequ’ils nous aident à réguler la circulation, car avant l’arrivée de ces jeunes, il était très difficile de circuler. Ni les piétons, ni les véhicules, ni les commerçants ne pouvaient se frayer un chemin« , relève Solange Ngo, commerçante au marché PK 14 .
Soulignons que le projet ACSER a été initié par le Maire de la Ville en liaison avec son désir de faire de la cité économique du Cameroun, une ville à mobilité urbaine moderne et attractivité.
Ripostescm.net