Ce, dans le cadre de la journée à eux dédiée, afin qu’ils puissent faire face aux problèmes de l’emploi et de l’insertion professionnelle, les rendre autonomes dans leur pays d’accueil. À cet effet, un séminaire de formation sur l’agro-sino pastorale a été organisé du 20 au 23 juin 2023 à Douala, à leur intention.
Le but étant de leur faire comprendre qu’ils peuvent se faire auto-employer, car le Chef de l’État Paul Biya, a indiqué que ce n’est qu’à travers l’entrepreneuriat que les jeunes peuvent, les dames et les réfugiés peuvent se prendre en charge sans attendre de l’État et efficacement.
Pour les organisateurs de ce séminaire de formation, il était important de tendre la main à ces réfugiés, car ils se sont rendus compte que « la question du chômage se pose avec acuité, il est question de regrouper tous ces jeunes réfugiés, autour de la question agro-pastorale », a indiqué Germain Socrate Tanleu, futur entrepreneur agro-pastorale.
Outre cette indication, il se pose également le problème du financement des micro-projets, des projets et groupe d’initiative Commune. Or, pour en bénéficier, il y’a une batterie de procédures qui est mise en place pour que les réfugiés puissent bénéficier de ces finances prévus par l’Etat. Cependant, il est important pour ces derniers, de ne pas se mettre en marge de la réglementation, ce qui est valable pour les compatriotes Camerounais.
Bernard Simone Mari Hugor, réfugié Centrafricain au Cameroun, qui a pris part à cette formation, loue l’initiative et encourage les organisateurs à s’y mettre davantage, ému par la qualité de la formation, il se souvient que « c’est la journée internationale des réfugiés et l’Association révolution verte a organisé une séance de formation. Ce qui va contribuer à nous rendre autonome. C’est vrai que je n’ai jamais été formé, c’est une première pour moi. Il me revient de donner le meilleur de moi-même pour avoir du travail ou pour recevoir un financement » a-t-il indiqué.
Aujourd’hui, les pouvoirs publics ont défini le cadre qui permet d’accéder facilement au financement public et d’aide privée. Pour y prétendre, les demandeurs doivent se constituer en GiC ou Société Coopérative, afin d’espérer avoir un meilleur traitement de leur dossier dans les administrations publiques ou dans les structures bancaires.
En organisant ce séminaire de formation sur l’agro-pastoral, l’Association « Révolution Verte » incite les apprenant à faire valoir leur statut de réfugié afin d’être protégés par les instruments en vigueur, à savoir la loi sur les GiC et les entreprises coopératives. Ainsi, tous ceux qui voudront entreprendre dans le domaine agro-pastoral bénéficieront de l’encadrement des pouvoirs publics ou des ministères de tutelles : Ministère de l’élevage, des pêches et des industries animales, et du Ministère de l’agriculture et du développement rural.
Si le Gouvernement Camerounais a admis leur entrée sur son territoire, il ne saurait leur refuser un encadrement socio-professionnel. Le séminaire organisé par l’Association « Révolution Verte » est une aubaine pour ces réfugiés, qui ont intérêt à se conformer aux lois Camerounaises, tel que cela est préconisé durant ces trois jours de formation, fait remarquer Claude René Kana Kana, promoteur de l’Association « Révolution Verte ».
Plusieurs modules de formation sont mis à leur disposition, à l’instar des politiques publiques d’encadrement de l’agro-sino pastorale, où l’on retrouve le montage des projets, et l’Accès au financement. Ces deux modules en particulier visent à leur permettre d’être outillés dans leur demande de financement, ce qui est souvent source du refus des institutions sollicitées dans le cadre de leur recherche de fonds. Mieux encore, la question de la maturation des projets a fait l’objet de travaux particuliers.
Dim Dim