Les contours permettant la compréhension de ce mal être social ont été présentés ce lundi 9 octobre 2023, au Centre multifonctionnel de Bepanda à Douala, dans le cadre de la célébration de l’édition 2023, de la journée mondiale de la santé mentale.
À l’effet de sensibiliser davantage les populations de la ville de Douala, la célébration de la journée mondiale de la santé mentale a donné à la l’occasion à l’exécutif de la Communauté urbaine de Douala, de faire la promotion de la santé mentale et vulgariser le processus de prise en charge des malades. Car, la santé mentale étant une préoccupation majeure, l’Organisation mondiale pour la santé (Oms) a institué la journée du 10 octobre pour sa célébration.
De concert avec le Ministère de la santé publique (Minsanté), la Communauté urbaine de Douala a réuni autour d’une table ronde, spécialistes, soignants, experts du Minsante, administrations, et personnel de la Cud, pour parler de cette maladie, à prendre en compte comme toutes les autres maladies. « La Santé mentale est un droit humain universel », c’est le thème retenu cette année.
Dr Laure Menguene, spécialiste en santé mentale et Directeur au Ministère de la Santé Publique, fort de son expérience dans le traitement et la prise en charge de cette maladie, invite les familles a s’y mettre car « le premier médicament de ce fléau c’est l’amour, et la base de la réinsertion sociale, c’est la famille », a-t-elle indiquée dans son exposé.
Bien que restée tabou durant des années, la santé mentale s’impose aujourd’hui au débat public comme une réalité, et personne n’est épargnée. C’est ainsi que pour une raison ou une autre, l’être humain peut perdre son sourire, ss’auto-détruire, dans une dépression, soit par déception amoureuse, ou pour un objectif non atteint. Le Pr Njiengwe Erero, Psychologue clinicien, préconise, « humour et la bonne humeur pour maintenir l’équilibre, de regarder au-delà du problème et affronter les difficultés », a rappelé le spécialiste en service à l’hôpital Laquintinie
À en croire les experts, cette maladie serait encore plus présente dans l’environnement professionnel. Les travailleurs dans leur immense majorité y sont très exposés. « Le travail est un paradoxe. Il est à la fois une source d’épanouissement et de stress. Il nous revient d’avoir le bon équilibre », précise le Dr Louis Paul Songo, psychologue de travail.
Conscient de la réalité de ce problème, la Communauté urbaine de Douala, en ce qui concerne la santé mentale, a lancé les premiers jalons, en sensibilisant les populations, par une actions forte sur terrain : une prise en charge effective des personnes atteintes des maladies mentales errantes (Pammes), sur le terrain en les apportant ce message, qui marque le lancement d’un vaste programme qui se veut permanent à la Cud, apprend-on de la sous-Directrice de la santé à la Cud.
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