22 novembre 2024

Transport maritime : Le Cameroun célèbre la Journée Internationale de la mer 2021

Célébrée chaque année, le 30 septembre par les Nations unies, le Cameroun se joint à la Communauté internationale pour la célébration de cet événement en partenariat avec l'Organisation maritime internationale (OMI). La localité de Kribi a abrité un séminaire de formation dans le cadre des festivités marquant la célébration de  l'édition 2021.

Célébrée chaque année, le 30 septembre par les Nations unies, le Cameroun se joint à la Communauté internationale pour la célébration de cet événement en partenariat avec l’Organisation maritime internationale (OMI). La localité de Kribi a abrité un séminaire de formation dans le cadre des festivités marquant la célébration de  l’édition 2021.

Occasion de faire connaître à un large public, les objectifs et les réalisations de cette organisation internationale encore méconnue, mais également de sensibiliser davantage sur le rôle vital que joue le secteur maritime dans la vie des États et leurs populations. Membre de l’Organisation maritime internationale à travers l’Autorité Maritime, le Cameroun s’est joint au concert des Nations dans le cadre des festivités marquant la célébration de la Journée Internationale de la Mer.

Placée sous le thème «Gens de mer: au cœur des transports maritimes de demain», l’édition 2021 s’est déroulée, pour le Cameroun, dans la localité de Kribi, Département de l’Océan, Région du Centre. Sous la présidence de Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, le Ministre des transports. Afin de mieux outiller les acteurs opérant dans le secteur portuaire au Cameroun, une formation de deux jours a, à cet effet,  été organisée dans la cité balnéaire camerounaise. Les participants ont été formés à l’implémentation du «Mémorandum d’entente d’Abuja» et à l’appropriation des instruments de la Convention internationale du travail maritime. 

Ce, en présence de Issa Tchiroma Bakary, le Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, du Ministre délégué auprès du Ministre des Transports, Njoya Zachariaou, du Gouverneur de la région du Sud, du préfet  de l’Océan, du Maire de la ville de Kribi, des représentants du Corps diplomatique, du Secrétaire général du Memorandum of Understanding sur le contrôle des navires par l’État dans la région de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, autour du Ministre des transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, autorité de tutelle de cet important événement.

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Au terme de deux jours de formation, des certificats ont été remis aux administrations partenaires et institutions portuaires participantes. Aux meilleurs professionnels, des prix seront décernés à l’occasion. «Il faut remercier les pays qui ont soutenu le Cameroun dans le renforcement des capacités et l’assistance technique pour la mise en œuvre des conventions pertinentes dans le secteur maritime. Il s’agit des États-unis, de l’Union Européenne, de la République populaire de Chine, la Grande Bretagne, de l’Australie et de la République fédérale du Nigeria», s’est réjouit le Ministre des transports. A titre de rappel, l’Organisation maritime internationale est composée de 174 membres et trois membres associés que sont Hong Kong (Chine), Macao (Chine) et les Îles Féroé (Danemark).

L’Organisation maritime internationale est l’institution spécialisée des Nations Unies chargée d’assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers par les navires.

En tant qu’institution spécialisée des Nations Unies, l’OMI est l’Autorité mondiale chargée d’établir des normes pour la sécurité, la sûreté et la performance environnementale des transports maritimes internationaux. Elle a pour rôle principal de créer à l’intention de ce secteur un cadre réglementaire qui soit équitable et efficace, puis adopté et mis en œuvre de manière universelle. En d’autres termes, il s’agit pour elle d’assurer l’uniformité des règles du jeu, de manière que les exploitants de navires ne gèrent pas leurs problèmes financiers en se contentant de rogner sur les coûts et en compromettant de ce fait la sécurité, la sûreté et la performance environnementale. Une telle démarche encourage en outre l’innovation et la rentabilité.

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