(Ripostes,Félix Beda). Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe instruit toute cessation de ces pratiques contraires à la loi, sans préjudice de graves sanctions à l’endroit des contrevenants.
Sera-ce un coup d’arrêt dans les mauvaises pratiques de certains agents du Ministère des transports? Ces derniers sont régulièrement accusés de percevoir indûment de supposées amendes sur les infractions routières commises par les usagers (excès de vitesse, défaut de permis de conduire, carte grise, assurances etc….).
Dans une récente sortie (29 août 2024), Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe a frappé du poing face à ces nombreuses déviations constatées sur les axes routiers. Le Ministre des transports insiste sur ce que « le paiement de l’amende forfaitaire est facultatif et l’agent verbalisateur doit en informer le contrevenant », précise le Ministre, conformément aux dispositions des articles 606 de la loi n° 2005/007 du 27 juillet 2005 portant Code de procédure pénale au Cameroun.
Toujours d’après les mêmes dispositions, poursuit Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, « si ce dernier décide de payer l’amende forfaitaire, il le fait uniquement auprès d’un agent intermédiaire de recettes régulièrement habilité et sous le contrôle du Ministère public ou auprès d’un poste du trésor public le plus proche, suivant son interpellation, contre quittance ».
Cette sortie de Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe intervient au moment où les usagers de la route (taximen, particuliers, conducteurs de véhicules de transport urbain et interurbain, chauffeurs de vehicules utilitaires, mototaximen, chauffeurs de voitures d’entreprises etc….), font face à de véritables agressions de la part des agents cités par le membre du gouvernement. Et souvent, par de faux agents, non-assermentés, et pourtant vêtus d’accessoires estampillés des attributs ou identifiants du Ministère des transports.
À ce propos, le Ministre des transports prévient: « les agents véreux doivent stopper immédiatement ces pratiques non conformes à l’éthique et à la déontologie professionnelles. Dans le cas contraire, ils se verront sévèrement sanctionnés conformément à la réglementation en vigueur », conclut-il.