Ces 3 localités cumulent un impressionnant nombre de 7699 unités de compteurs volés chez les abonnés de cette entreprise depuis 2018.
Trois mois après son entrée en fonction, Blaise Moussa, le Directeur général de la Cameroon water utilities (Camwater) mène, sans complaisance, des opérations de contrôle d’adduction aux abonnés, ainsi que des descentes de destruction de compteurs d’eau potable illicite. C’est dans le cadre de cette campagne d’assainissement que les équipes de cette entreprise publique ont dressé un tableau peu reluisant des activités illégales de vol des compteurs chez ses abonnés, de 2018 à 2022.
Dans les détails, la circonscription Douala Agglomération concentre le plus important nombre de compteurs Camwater volés chez les abonnés. Et caracole en tête avec un total de 2920 compteurs volés sous la période considérée. Pour l’année 2022, ce sont 927 compteurs qui ont été dérobés chez les abonnés Camwater (660 en 2021).
La Direction Yaoundé Agglomération talonne la précédente: 2.669 compteurs volés (1316 en 2022). La Région de l’Ouest occupe le 3ème rang de ce surprenant classement, affichant un nombre de 2.110 compteurs distraits chez les abonnés Camwater (650 en 2022). Avec 613 compteurs volés, la Région de l’Extrême-Nord occupe la 4ème position (179 en 2022), alors que le Région de l’Adamaoua et celle du Centre s’affichent avec respectivement un nombre de 503 et 296 compteurs emportés chez les clients Camwater.
La Région du Nord n’est pas épargnée par le phénomène. De 2018 à 2022, un nombre de 271 compteurs ont été dérobés chez des clients Camwater. Ce chiffre est respectivement de 165 compteurs pour les Régions du Nord-ouest, 131 pour le Sud-ouest, 81compteurs volés dans la Région du Sud, et 40 unités dérobées dans la Région de l’Est. Soit un total de 10.068 compteurs volés chez les abonnés Camwater.
Au même moment, la Direction générale de la Camwater a engagé une campagne de démantèlement des réseaux de fraude à l’adduction à l’eau potable dans plusieurs localités du Cameroun. Déjà de belles prises.
Jean Adoul